Mot du président sur les élections 2024

TÉLÉPERFORMANCE : LES RÉSEAUX GAGNANTS !

 

 

Chez Téléperformance, leader mondial des centres d’appels, les élections professionnelles de février 2024 ont une nouvelle fois été un franc succès pour la section CFTC avec un score de 22,57 %.

« En augmentation de 2 % par rapport à 2020, nous avons frôlé la victoire avec un écart de seulement 24 voix avec le premier, se félicite Félicien Okoyo, DSC chez Téléperformance. Cette année, nos élections revêtaient un caractère un peu spécial après l’épisode du Covid-19 qui a créé un besoin soudain pour les entreprises d’instaurer ou de renforcer le télétravail. À tel point qu’il existe des centres à 100 % en télétravail et en moyenne ; nous sommes à 60 % en moyenne de travail à distance.

Cette absence de salariés en présentiel nous a été préjudiciable pour mener à bien notre campagne. Nous avons dû réfléchir à une nouvelle stratégie pour contacter les salariés. On avait perdu l’esprit d’équipe en étant éparpillé, d’où la nécessité de fédérer. »

Dès le début 2023, la section CFTC a commencé à organiser 4 séminaires réunissant tous les mandatés, élus et désignés, afin de définir un plan d’action centré sur une stratégie réseau.

« Aujourd’hui, près de 2 000 salariés sont répartis sur nos 13 centres où Félicien Okoyo nous avons des mandatés, c’est-à-dire des élus CSE, des délégués syndicaux (DS), des représentants du personnel (RP) et de proximité. J’ai donc choisi de bâtir un réseau autour de moi comprenant mes 8 DS. Ensuite, charge à ces DS de constituer également leur propre réseau dans leur centre respectif avec leurs élus (RP, élus CSE, adhérents).

Enfin, au tour des RP et des adhérents de constituer ce même maillage.

En 6 mois, j’ai effectué 45 déplacements pour en faire la pédagogie et mettre ces réseaux en pratique », explique Félicien Okoyo.

Grâce à la construction de réseaux de manière pyramidale, la CFTC a pu créer un effet de cascade susceptible de toucher le plus grand nombre de collaborateurs au sein de l’entreprise.

« Nous avions perdu notre base d’adhésion en étant éparpillé aux quatre coins de la France, il fallait donc reconstruire et fédérer les salariés autour de nos messages. Ainsi, chaque DS m’a transmis sa liste des probables votants, et, du coup, on savait qui était certain de voter pour la CFTC ou pas.

C’est la première fois que je mène une campagne aussi captivante où chacun devait informer ses réseaux. Notre expérience peut aussi être une bonne pratique pour d’autres militants confrontés à une dispersion des salariés au sein de leur organisation », conclut Félicien Okoyo.